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L’orthorexie n’est ni une religion ni une invention… c’est en fait « un comportement névrotique caractérisé par l’obsession d’une alimentation saine ». Cela peut passer par la quête de « l’assiette parfaite », les régimes en permanence (merci les 90’s), ou encore la conso excessive de compléments alimentaire.

Quand l’alimentation devient une pression

Si je vous parle de l’orthorexie, c’est parce que ça m’a pas mal questionnée, et ça n’est que cette année, lors de ma formation, que je me suis rendu compte que cette angoisse portait un nom !
Entre mes 2 ans de DUT en industries agroalimentaires et ces études de naturopathie… j’ai eu très envie de checker ce qui se trouvait dans mes placards… H24 ! Tout était propice à me demander un effort psychologique supplémentaire pour vérifier que mon alimentation (et celle de ma fille) était optimale, respectueuse de l’environnement, de nos organismes, de nos besoins.

Et les injonctions sur le sujet ne manquent pas :
– Achète bio !
– Achète local !
– Achète de saison !
– Évite les additifs, les conservateurs, les aliments transformés !
Cuisine « maison » à 100%…
Et en étant maman solo d’une petite fille de 5 ans ? Explosion de cette charge mentale alimentaire !

orthorexie

Relativiser et se rassurer

Premièrement, le chemin vers une alimentation optimale est personnel. Chacun.e son rythme sur le sujet de « l’assiette au top » : une fois qu’on s’est dit ça, la pression retombe. Si vous me lisez, c’est sans doute que vous vous posez les bonnes questions, et c’est déjà énorme !

Le risque avec l’orthorexie c’est de tomber dans l’obsession, et pire encore de développer des fixations autour des repas. L’alimentation doit rester un plaisir, en naturopathie c’est un des trois piliers sur lesquels nous intervenons, car notre santé,notre bien-être en dépendent.

Faire des pas de côté avec des excès, des impairs est tout à fait normal ! L’équilibre alimentaire ne se joue pas sur un repas, tout est question de prise de recul sur vos journées entières. Vous avez eu un repas à l’extérieur, un peu riche ? Optez pour un repas du soir léger, pas trop tardif ou même pour un temps de jeûne jusqu’au repas du lendemain.
Vous aimez prendre le goûter avec vos enfants ? Adaptez-le avec des produits moins transformés qui allient plaisir et santé.

Le psychoémotionnel est primordial pour vous maintenir en forme. Si certaines choses vous font envie, prenez votre temps pour les retirer de vos menus et éviter la frustration.

Manger en conscience

L’essentiel est de manger en conscience. En dégustant vos repas, loin des écrans et en prenant votre temps, vous améliorerez jusqu’à votre digestion. Votre corps vous parle, écoutez-le : qu’est-ce qui vous fait du bien ? À l’inverse, qu’est-ce qui ne passe pas et met tout votre organisme au ralenti ?…

S’il est important de privilégier la qualité, il est primordial que les changements d’habitude soient sereins, l’aventure vers une alimentation plus respectueuse de votre corps est longue… mais tellement bénéfique !

Source : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/alimentation-adulte